La
surveillance de l’épidémie de sida en France a débuté dès 1986 avec la
notification obligatoire des cas de sida. Depuis 1989, un recueil de
données sur la contamination par le Virus de l’Immunodéficience Humaine,
est organisé en Bretagne, sous la forme d’une enquête trimestrielle,
réalisée auprès de l’ensemble des laboratoires d’analyses biologiques
et médicales de la région. Il est mis en œuvre par l’ORS Bretagne et
s’appuie sur la participation des médecins inspecteurs de santé
publique (MISP) des Directions départementales des Affaires Sanitaires
et Sociales (DDASS). Ces données permettent de suivre au plus près
l’activité de dépistage dans la région. Depuis 2001, ce dispositif
d’observation s’inscrit dans le système de surveillance de l’activité
de dépistage du VIH (LaboVIH) instauré par l’InVS sur l’ensemble du
territoire français. En mars 2003, la notification obligatoire des
nouveaux diagnostics d’infection par le VIH, couplée à la surveillance
virologique des contaminations récentes et des sous-types circulant a
été mise en place par l’InVS pour compléter la surveillance d’activité
de dépistage (LaboVIH). Parallèlement, en Bretagne, à l’initiative
de la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS),
le recueil de données a été étendu au VHC et à la sérologie
syphilitique à partir de janvier 2003.
Ce 8 pages présente les résultats 2007 et montre que la Bretagne se classe toujours au rang des régions
métropolitaines les moins touchées par le SIDA. Le taux de sérologies
positives se situe également parmi les plus faibles des régions
françaises...
Étude
réalisée à l'initiative de la Direction Régionale des Affaires
Sanitaires et Sociales dans le cadre de la convention additionnelle au
contrat de projet État-Région.