La grippe est une préoccupation de Santé Publique. Maladie fréquente et à fort potentiel épidémique voire pandémique, la grippe est à l’origine d’une morbidité importante. Depuis 1984, le réseau des GROG (Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe) surveille l'arrivée et la circulation des virus grippaux sur le territoire français. La connaissance précoce de l'arrivée de l'épidémie peut permettre de limiter son retentissement sur le système de soin (désorganisation de la prise en charge en ville et à l’hôpital liée à l’afflux des patients, ruptures de stock médicamenteux...). En Bretagne, le GROG fonctionne depuis 1987 grâce à l’investissement de médecins vigies régionaux et de l’ORS Bretagne. Pour la saison 2009/2010, 19 généralistes et 3 pédiatres participent à la surveillance et communiquent leurs relevés hebdomadaires. Ce procédé, étendu à un nombre croissant de régions, permet au réseau des GROG de produire un bulletin hebdomadaire national précisant l'évolution progressive de la situation.

Avant-dernier bulletin de la saison, ce « bulletin bilan » du Réseau des GROG se concentre sur le travail des vigies utilisant des Tests Rapides de Surveillance (TRS) au sein des groupes GROG Géronto, GROG TRS et GROG Ski. Dans le contexte pandémique, l’utilisation des TRS dans la surveillance de la grippe par le Réseau des GROG a été limitée du fait de la performance modeste de ces tests.

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Dernier bilan interrégional de la saison : le Nord-Ouest, une zone géographique regroupant 5 régions métropolitaines, 20 % de la population française, 18 % des médecins généralistes et 17 % des pédiatres GROG. Dans cette interrégion, la chronologie et l’intensité de la vague de grippe A(H1N1)2009 ont été très comparables à celles observées au plan national.
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Avant dernier bilan interrégional de la saison : le Sud-Est, une zone géographique regroupant 4 régions métropolitaines, 24 % de la population française, 21 % des médecins généralistes et 39 % des pédiatres GROG. Dans cette interrégion, la chronologie et l’intensité de la vague de grippe A(H1N1)2009 ont été très comparables à celles observées au plan national.

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Troisième bilan interrégional de la saison : l’Ile-de-France, une zone géographique regroupant 19 % de la population française, 11 % des médecins généralistes et 12 % des pédiatres GROG. Dans cette région, si la vague de grippe A(H1N1)2009 a été d’intensité comparable à celle observée au plan national, elle se caractérise toutefois par une chronologie très différente : début précoce et pic fin octobre soit 5 semaines plus tôt qu’au niveau national.

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Deuxième bilan interrégional de la saison : le Sud-Ouest, une zone géographique regroupant 4 régions métropolitaines, 14 % de la population française, 15 % des médecins généralistes et 12 % des pédiatres GROG. Dans cette interrégion, la vague de grippe A(H1N1)2009 a suivi une chronologie comparable à celle observée au plan national mais semble avoir été un peu plus intense.

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Premier bilan interrégional de la saison : le Nord-Est, une zone géographique regroupant 7 régions métropolitaines, 23 % de la population française, 22 % des médecins généralistes et 16 % des pédiatres GROG. Dans cette interrégion, la chronologie et l’intensité de la vague de grippe A(H1N1)2009 ont été très comparables à celles observées au plan national.

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L’originalité et l’efficacité du Réseau des GROG reposent à la fois sur la confrontation des données cliniques et virologiques et sur la multiplicité des observateurs. Chaque semaine, les données des médecins généralistes et des pédiatres sont complétées et enrichies par celles émanant des autres soignants vigies, notamment des médecins SOS, des pharmaciens, de l’OCP et des médecins militaires.

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L’activité grippale est devenue très sporadique en France. Au cours de la dernière semaine du mois d’avril, un seul cas de grippe A(H1N1)2009 a été signalé, chez un patient hospitalisé en Rhône-Alpes. Depuis le passage en veille allégée, parmi les rares prélèvements faits par des médecins vigies GROG ou à l’hôpital, l’agent infectieux respiratoire le plus souvent retrouvé est le rhinovirus.

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L’activité grippale est maintenant très sporadique en France comme en Europe. Au cours des deux dernières semaines, un seul cas de grippe B a été détecté en France, chez un patient vu à l’hôpital.
Les laboratoires de virologie vigies GROG signalent encore quelques VRS mais surtout une activité des rhinovirus en ville et à l’hôpital.
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