LES SOURCES DE DONNÉES
Les données de population utilisées sont issues des recensements de la population (RP) et des estimations de population au 1er janvier de chaque année réalisées par l’Insee.
Les données de mortalité proviennent de la statistique annuelle des causes médicales de décès produite par le CépiDc de l’Inserm. La dernière année disponible actuellement se réfère à l’année 2020.
La connaissance des décès par suicide résulte des mentions portées sur le certificat médical de décès rédigé par le médecin ayant constaté la mort.
Les causes médicales de décès sont codées à partir de la Classification internationale des maladies dans sa 10ème révision depuis 2000 (CIM10), les codes retenus pour le suicide sont: X60 à X84.
Les données de morbidité hospitalière sont issues de l’exploitation des bases du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) des services de Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) diffusées par l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH). Ces bases regroupent les séjours des établissements publics, privés lucratifs et non lucratifs. La dernière année disponible actuellement se réfère à l'année 2022.
Depuis 2001, les prises en charge pour tentative de suicide peuvent être identifiées par les codes du chapitre XX de la Classification Internationale des Maladies (CIM 10) relatifs aux causes externes de morbidité et de mortalité en diagnostic associé significatif (DAS). En théorie selon les règles et consignes de codage définies par l’ATIH, les séjours pour tentative de suicide doivent mentionner en DAS un code X60 à X69 (auto-intoxication) ou X70 à X84 (lésion auto-infligée), ainsi qu’un diagnostic principal (DP) codé avec le chapitre XIX «Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres conséquences de causes externes» (codes S00 à T98). Cependant, compte tenu des imprécisions relevées au niveau du codage, tous les séjours contenant en DAS un code X60 à X84 sont retenus pour l’analyse, quel que soit le code mentionné en DP. Par ailleurs, seuls les séjours domiciliés en Bretagne, de personnes âgées de plus de 5 ans, sont pris en compte (quel que soit le lieu d'hospitalisation).
Afin de caractériser les patients concernés par une hospitalisation pour tentative de suicide, la procédure dite du « chaînage » des séjours a été appliquée pour la Bretagne afin de relier les différents séjours d’une même personne hospitalisée grâce à un numéro anonyme unique. Les taux sont donc calculés sur la base du nombre de patients (à l'exception des données qui présentent la position de la Bretagne par rapport à la France où les taux sont calculés sur la base du nombre de séjours). Ont été retenus les séjours des patients n’ayant été hospitalisés qu’une seule fois au cours de l’année, dans le contexte d’une tentative de suicide, afin que les résultats ne contiennent pas de «doublons» (c’est-à-dire qu’une même personne ne soit pas comptée deux fois ou plus).
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