L’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est une priorité de santé publique. En Bretagne, elle a été inscrite dans la politique de l’Agence régionale de santé (ARS) dans le Plan régional d’amélioration de l’accès à l’IVG élaboré en 2016, et intégrée en 2018 dans le Plan régional de santé sexuelle (PRSS). Ainsi, outre la mise à jour des indicateurs épidémiologiques relatifs à l’IVG pour les années 2017 à 2019 et le suivi des évolutions, la présente étude dresse un état des lieux sur l’accès à l’IVG au travers des recours, selon les différents types de prise en charge et étudie les disparités territoriales dans l’offre de soins et le recours à l’IVG, à l’échelle des départements et des territoires de démocratie en santé. 
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Cette publication a été réalisée conjointement par l’ARS Bretagne et l’Observatoire Régional de Santé de Bretagne.

Un vaste panel de moyens contraceptifs, hormonaux ou non, est maintenant à la disposition des femmes. Certaines nouvelles méthodes émergent comme les implants ou les patchs.

Même si la pilule reste le moyen contraceptif prépondérant en Bretagne, le recours varie selon les âges et la situation de vie des femmes.

La publication présente un éclairage sur la situation contraceptive des mineures, des étudiantes et des apprenties ainsi qu'un éclairage sur les tendances nationales.

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En savoir plus sur le site de l'ARS Bretagne

Le FOCUS réalisé conjointement par l’ARS Bretagne et l’Observatoire Régional de Santé de Bretagne, propose quelques chiffres clés d’observation sur les IVG en Bretagne.

Le recours à l’IVG est stable depuis plus de 10 ans en Bretagne qui se situe au 2^e rang des régions de plus faible recours aux IVG. On note des disparités de recours importantes entre les départements, en particulier les Côtes d’Armor et le Finistère qui présentent les taux de recours aux IVG les plus élevés de la région pour les femmes entre 20 et 24 ans. Si le taux de recours aux IVG recule chez les plus jeunes, il  progresse chez les 30-39 ans.

La part des IVG médicamenteuses est désormais prépondérante (54%) mais une IVG sur quatre chez les mineures a lieu après la fin du délai légal de l’IVG médicamenteuse.

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Inscrite dans le schéma de prévention du projet régional de santé de l’ARS Bretagne, la thématique vie affective et sexuelle est envisagée selon deux axes prioritaires orientés sur la promotion de la santé et la prévention de risques spécifiques.
Dans ce cadre, un premier tableau de bord publié en 2013, a permis de rassembler des indicateurs de suivi exploitables et analysables à l’échelon régional et infrarégional et de mieux cerner les problématiques de la région.
Dans la continuité de ce travail, l’ARS Bretagne à confié à l’Observatoire régional de santé la réalisation de la présente synthèse, publiée dans la série « Les Etudes de l’ARS Bretagne », dont l’objectif principal est de  mettre en exergue les résultats les plus significatifs issus du tableau de bord, sur la contraception, les interruptions volontaires de grossesses, le VIH et les hépatites B et C et la prévention. Ces données sont enrichies par les points de vue de professionnels intervenant à différents niveaux auprès de la population bretonne. Ces éléments de constat partagés ont pour vocation de fournir aux acteurs de terrain et aux décideurs, des repères pour orienter leurs actions afin de mieux répondre aux besoins de santé des Bretons.
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Inscrite dans le schéma de prévention du projet régional de santé de l’ARS Bretagne, la thématique transversale vie affective et sexuelle est envisagée selon un plan d’actions dont les objectifs principaux sont orientés sur la mise en place d’actions adaptées selon les publics et les territoires, le développement de l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse, la lutte contre le VIH, les IST et les hépatites.
Dans ce cadre, l’ARS Bretagne a confié à l’Observatoire régional de santé de Bretagne la réalisation d'un tableau de bord, outil d’observation, de veille et de suivi dans le temps et dans l’espace d’indicateurs partagés entre les différentes partenaires et professionnels.
Issue d’une réflexion collaborative, l’édition 2013 du tableau de bord  rassemble et met à disposition des professionnels, les premiers indicateurs de suivi exploitables et analysables à l’échelon régional et infra-régional, sur une thématique pour laquelle aucun outil d’observation n’était réellement disponible jusqu’à ce jour.
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Les interruptions volontaires de grossesse en 2010
225 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2010, dont 212 000 en métropole. Après une dizaine d’années de hausse, leur nombre est pratiquement stable depuis 2006. Le taux de recours à l’IVG est de 14,7 IVG en métropole pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Il demeure le plus élevé parmi les femmes de 20 à 24 ans : 26,9 pour 1000.
Détails et téléchargement sur le site de la DREES